Frédéric Jadoul cultive une production de légumes de saison: 40 espèces réparties sur l'année sur 2,5 hectares. Et ce sans pesticides ni engrais de synthèse.
Frédéric est aussi co-fondateur de la coopérative Agricovert basée à Gembloux et exploitant du point de vente éponyme situé route de Gembloux 97 à Mehaigne.
Je travaille la terre avec l'objectif de produire des légumes savoureux et consistants. Bannir l'usage de pesticides fait partie d'un ensemble de mesures visant à travailler de manière durable à tous les niveaux. Respect de la santé publique, de la planète et des travailleurs.
Pauline Huyberechts cultive des légumes de saison sur 20 ares en culture maraîchère et un verger de 40 ares, le tout sur un terrain de 1,4 hectare. Son label bio est en cours de demande et elle démarre la vente à partir d'octobre.
Mes études secondaires étant terminées, une grosse remise en question s'est imposée et la vie m'a menée vers l'agriculture. Un simple loisir s'est alors transformé en véritable passion puis en un métier. Me voilà lancée dans la grande aventure du maraîchage bio. A présent, je ne me vois plus faire autre chose.
Pauline et Tanguy travaillent sur 20 ares de la manière la plus raisonnée possible, c'est-à-dire qu'ils ne traitent que de manière curative et non préventive, et en priorité avec des produits agréés en agriculture biologique.
La star du Pot à G², c’est la tomate. Ils ne cultivent que des anciennes variétés (pas de F1). Cette année, ils ont 30 variétés différentes, ainsi qu'une dizaine de variétés de poivrons.
Mis à part les légumes du soleil, Pauline et Tanguy cultivent aussi des salades, haricots verts, haricots beurre, pois mangetout, pois à écosser, brocolis, choux fleurs, choux rouges, choux blancs, choux de Bruxelles, choux-raves, choux romanesco, choux chinois, fenouils, courgettes (4 variétés), céleris verts, persil, épinards, roquette, mesclun, betteraves Chioggia, oignons, échalottes, radis, courges (une dizaine de variétés).
Pauline travaille à mi-temps. Tanguy est indépendant en parcs et jardins.
Christophe Henry est un maraîcher heureux qui cultive sur 800m2 dans le jardin du lieu de location familial. Papa de trois jeunes enfants et de formation plutôt littéraire, Christophe crée sa PME d'informatique en 2006. Il démarre le maraîchage en 2015 sans connaissances de base et de manière autodidacte, se renseignant sur tout ce qui touche à la permaculture.
Actuellement, il s'occupe de sa société principalement en hiver, et travaille au jardin durant les beaux jours avec ses milliers de vers de terre bénévoles. Il rénove également sa maison en autoconstruction à Fernelmont, avec l'objectif de s'y installer en 2018 avec un terrain cultivé.
Pourquoi avoir fait ce choix? À titre économique, parce que c'est pérenne. C'est en tout cas mon pari et ce dont je tâche de faire la démonstration. À titre social, parce que c'est une façon de faire qui permet d'induire du débat, de la pédagogie, de l'éducation populaire. C'est entre autres autour d'un rang de carottes que l'on a une chance d'éveiller les consciences aux idées d'autonomie, de résilience, d'intérêt général ou encore de cohérence écologique. D'un point de vue plus personnel et philosophique, parce qu'il est toujours magique d'enfouir une graine et de voir la vie apparaître. Parce que ça participe à l'équilibre de celui qui pratique de la sorte. Parce que ça apprend la patience et fait oublier la notion d'immédiateté. Parce que ça m'a mis en contact avec la terre, contact que je n'avais jamais connu auparavant et dont je ne pourrais plus me défaire maintenant. Parce que c'est en cadre éducatif merveilleux pour mes enfants avec qui j'espère pouvoir partager cela jusqu'à mes vieux jours.
Sylvie Deschampheleire & Xavier Anciaux cultivent des légumes de saison en bio sur 50 ares en autocueillette (les clients cueillent leurs légumes) et surtout... en traction animale avec Bili, leur fidèle cheval de trait.
Nous cultivons en bio et pour le circuit court parce que nous avons choisi de protéger notre biosphère, notre planète.
OO vient de Organisation Organique : l'idée est de puiser dans l'organisation de la nature des solutions adaptées au défis d'aujourd'hui: coopération, synergies, économie d'énergie, complémentarité, spontanéité...
Nous avons décidé d'être "biopositif", c'est-à-dire de régénérer la biodiversité de la planète! Comment? En faisant des légumes avec un cheval, et en faisant confiance à nos mangeurs pour les cueillir!
Jardiniers du domaine installés dans le corps de logis de la ferme, le couple gérera les cultures maraîchères et assurera l’entretien des jardins et vergers du domaine.